R&D chez Omnicol : du labo au chantier
Chez Omnicol, la R&D est tournée vers le terrain. Notre équipe a un objectif simple : développer et améliorer des produits qui tiennent la route sur chantier. Pour les pros, par des pros.
Le fait que la R&D soit aussi un métier où l’on continue à apprendre, Wouter Ruelens en est un bel exemple. Il vient de terminer la Cursus Betontechnologie (formation en technologie du béton) avec grande distinction (81%). Un très beau résultat, et surtout : des connaissances qui se répercutent directement sur nos produits.
« Quand je vois tout ce qu’on teste et ce qu’on “construit” ici, jusqu’à ce que ce soit vraiment au point… à force, on pourrait presque monter une maison », sourit Wouter.
Et on comprend ce qu’il veut dire : entre “ça répond à la norme” et “ça se travaille bien sur chantier”, il y a parfois un monde.
La R&D… ce n’est pas juste mélanger et tester ?
On a donc demandé à Wouter, avec un clin d’œil : comment expliquer à quelqu’un qui n’est pas du métier que la R&D, c’est plus que “mélanger et tester” ? Wouter répond simplement, sans détour.
En version très simple : « On travaille avec du sable, du ciment et toute une série d’additifs. Et on cherche la bonne combinaison pour que le produit se travaille bien et fasse exactement ce qu’il doit faire. »
Mais que se passe-t-il vraiment au labo, et pourquoi est-ce que ça change quelque chose sur chantier ? Parce qu’on vise à la fois la performance et la mise en œuvre, tout en respectant les normes, avec un œil sur la pratique, la disponibilité des matières premières et la durabilité.
Et c’est ça, le cœur du métier : ce n’est pas “on mélange et on croise les doigts”. C’est ajuster jusqu’à ce que ça fonctionne. Au labo, et sur chantier.
De la demande à la solution :
comment la R&D s’y prend
Les idées ne naissent pas uniquement derrière un écran. Souvent, tout part d’une question du terrain. Via les collègues sales et product management, elle arrive en R&D. Et quand une même question revient, on s’y met vraiment. Ensuite, le vrai travail commence : préciser ce qui doit réussir sur chantier, et le traduire en un produit qu’on peut fabriquer… et continuer à fabriquer, de façon constante.
« Quand les account managers voient qu’une question ou un besoin revient souvent, ça arrive chez nous. Et on donne une réponse le plus vite possible. »
Omnicol reste une entreprise plutôt compacte dans le secteur. Et c’est un avantage : on peut réagir vite. Une petite adaptation peut parfois se faire en quelques semaines. Un changement plus important prend plus de temps, mais on garde cette agilité.
Et souvent, une solution existe déjà : notre gamme est large, et on peut régulièrement orienter vers le bon produit, tout de suite.
Les normes, c’est une chose. Le chantier, c’en est une autre.
Au labo, tout peut être parfaitement “dans les clous”. Mais ensuite, il y a la réalité.
« On peut avoir un produit qui coche toutes les cases, mais si un client dit : “moi, je n’arrive pas à travailler avec”, alors on n’a pas encore gagné. »
C’est pour ça qu’on ne teste pas uniquement en labo. On mélange, on applique, on compare, on observe. Certaines choses ne se voient vraiment que lorsqu’on les met en œuvre, comme le ferait un pro.
Du labo à la production : le passage à l’échelle
Dans beaucoup de projets, un moment clé, c’est le passage du labo à la production. En labo, le produit peut être excellent. À l’échelle industrielle, on voit si tout reste stable et reproductible.
Wouter le dit clairement : parfois, tout semble bien se passer… et c’est après qu’on découvre ce qu’il faut encore ajuster :
« Cette première production n’a pas totalement réussi. Le produit sortait bien de la cuve. Et puis, une semaine plus tard, on s’est rendu compte que tout le lot était mauvais. Probablement à cause d’un mélange de petits facteurs pas parfaitement maîtrisés, qu’on ne voit pas en labo. »
C’est frustrant, mais c’est aussi la R&D : pas de panique, on analyse, on corrige, on reteste. La deuxième fois, ça a fonctionné. Ensuite vient l’étape suivante : tester hors labo, dans des conditions plus proches du chantier.
« Quand ça marche, là, c’est vraiment un “yes!”. »
Et ça ne se fait pas seul. Wouter échange régulièrement avec ses collègues : on bloque sur un point, on partage, on recoupe l’expérience, on avance.
Une théorie qui sert tout de suite
Wouter constate aussi que la théorie sert très vite sur le terrain. En R&D, on se retrouve souvent face à des questions où il faut comprendre pourquoi ça marche… ou pas. Et comment ajuster.
« Au début, je n’arrivais pas à m’en sortir sur la résistance à la compression. Mais quand j’ai appliqué la théorie sur la courbe granulométrique, ça a fonctionné. »
C’est exactement le pont entre l’idée et la pratique : comprendre ce qui se passe, et le traduire en quelque chose qu’on peut produire, appliquer et reproduire.
Prêts pour demain
Les prochaines années vont forcément amener des changements. Ciment, CO₂, disponibilité de certaines matières : tout cela influence les mortiers, colles carrelage, ragréages, etc.
« Si le ciment change, nos produits ne suivent pas toujours automatiquement. »
C’est pour ça qu’on continue à tester et comparer, pour que nos produits évoluent avec le secteur. Et que, sur chantier, le constat reste le même : ça fonctionne.
La disponibilité est un autre point d’attention : certaines matières deviennent plus chères, changent, ou sont moins faciles à obtenir. Là aussi, il faut anticiper, pour que les pros puissent continuer à travailler sans mauvaises surprises.
Bref : la R&D ne pense pas uniquement à aujourd’hui. Elle prépare aussi demain, pour éviter les blocages quand les matières ou les formulations évoluent.
Et sur chantier, qu’est-ce que ça change ?
Sur chantier, une chose compte : est-ce que ça se travaille bien, jour après jour ? Et si une application demande un petit ajustement, on regarde ce qui peut faire la différence.
Wouter le remarque souvent : beaucoup d’applicateurs aiment travailler avec Omnicol, notamment pour la facilité de mise en œuvre. On mise sur des produits agréables à utiliser, et sur lesquels on peut compter.
L’inconvénient, c’est qu’une bonne mise en œuvre demande parfois des matières premières qui ne sont pas les moins chères. Cela peut impacter le prix. Mais l’objectif reste clair : aider les pros à travailler vite, proprement, et avec confiance.
La porte du labo est ouverte
Nous accueillons régulièrement des clients, des étudiants et des collègues pour une visite du labo, simplement pour montrer tout ce qu’il y a derrière un produit.
« Tout le monde est le bienvenu pour venir voir. Juste… le labo n’est pas prévu pour 100 personnes d’un coup. »
Difficile de faire plus clair.
Omnicol. Forte connectivité.
Omnicol veut rester un partenaire fiable pour les pros. Accessible, réactif, transparent, et toujours prêt à réfléchir avec vous, dans le respect du métier.
Une question de terrain ? Envie d’échanger sur une application ? Contactez votre account manager Omnicol ou notre Directeur Technique Produit. Ensemble, on regarde ce qui est déjà possible dans la gamme, ou ce que la R&D peut tester, ajuster et affiner.
Pour finir : merci, Wouter, de nous avoir ouvert les portes du labo. Et Wouter ? Il continue, tout simplement : tester, apprendre, ajuster. Parce qu’après cet échange, une chose est sûre : la R&D, c’est bien plus que “mélanger et tester”… et ça se sent sur chantier.