Omnicol et la découverte de B2 omnibind

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La découverte de B2 omnibind ou comment des travaux difficiles deviennent un jeu d’enfant
 

En avril, nous parlions de la naissance de TP omnibind, de couleur vert clair. Sa principale utilisation concerne l'application comme primaire préalable à la pose d'une couche d’enduit à base de plâtre, qui a fait son apparition au début des années 70. Dans la gamme de produits omnibind, B2 omnibind est la variante blanche de TP omnibind. Son histoire n'a pas connu d'évènement marquant, jusqu’à la découverte du produit, en 1980, par les plafonneurs en Belgique assurant la mise en œuvre d’enduits (à projeter). Fin des années 70, début des années 80, la finition lisse des plafonds en béton constituait alors un véritable défi. Les normes élevées en Belgique exigeaient en effet que la couche d’enduit de plâtre appliquée comme finition soit bien droite. Or, compte tenu de la densité élevée du support, du manque de profil/de structure de la surface et du béton en présence, souvent encore jeune, il n'était pas évident à l’époque d’atteindre l’adhérence voulue. Les murs étaient souvent constitués de la brique intérieure en céramique omniprésente: la brique de construction rapide.


À cet égard, B2 omnibind allait bien devenir LE produit adéquat permettant à la fois à la brique de construction rapide à forte porosité et aux plafonds en béton lisses d’être revêtus d'un enduit, son liant réduisant le pouvoir de succion de la brique de construction rapide et rendant par ailleurs le béton lisse adhésif. Pour rafraîchir les mémoires, reprenons un petit extrait de notre article du mois d'avril : « la solution considérée dès lors était un enduit de fond à base d'eau : TP omnibind. Ce primaire universel est une dispersion de résine synthétique prête à l’emploi sans charges et à consistance très liquide. Dépourvu de solvant, le produit est simple à appliquer, au pistolet ou à l’aérosol. Pendant la phase humide, de petites particules de résine pénètrent en profondeur dans le support où elles forment un film, fixant les particules non adhérentes et réduisant le pouvoir absorbant. Le support ainsi prétraité peut alors faire l’objet de traitements ultérieurs sans la moindre difficulté. Les résines contenues dans TP omnibind sont à base d'une combinaison de (co)polymères. »


Au fil du temps, B2 omnibind est devenu la référence dans son domaine, le produit étant appliqué très largement. La rapidité de mise en œuvre suivie de l’application aisée de l’enduit ont suscité de nombreuses imitations, faisant aujourd'hui de B2 la solution incontournable pour ces travaux difficiles.

Aux Pays-Bas, cette problématique s'est nettement moins présentée. Sur ce marché radicalement différent, caractérisé par la construction d'ouvrages en série, la finition était assurée au moyen d'un enduit à projeter en dispersion et plus tard aussi à base de chaux. À partir de 1972, la fabrique de Weelde a produit l’enduit à projeter prêt à l’emploi Temostuc SP20, conditionné en sacs en PE, en grandes quantités. Ce produit peut être mis en œuvre directement et sans prétraitement sur des plafonds en béton et des parois en pierre silico-calcaire. 

À chaque fois, le marché a ainsi pris une tournure différente en Belgique et aux Pays-Bas. L’année 1979 a marqué le lancement, en Belgique, d’Omnicol (anciennement Ankerplast), une marque toutefois riche d’un assortiment de produits et d'une approche du marché bien à elle. Une belle réussite, mais un niveau de succès que nous n’aurions jamais atteint sans l'enthousiasme du plafonneur de l’époque à l’égard de B2 omnibind... 

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